Le merle blanc
Il ne faut pas confondre ces oiseaux avec l'espèce Coracina newtoni appelée aussi « Merle blanc » ou « tuit-tuit » sur l'île de la Réunion, espèce menacée que l'on entend encore chanter parfois au-dessus de Saint-Denis.
Normalement noir avec un bec jaune, il arrive parfois qu'un merle ait un problème de pigmentation, d'origine génétique, qui peut porter sur tout ou partie du plumage et du corps.
Le merle blanc albinos, c'est-à-dire dont les cellules sont incapables de synthétiser la mélanine qui colore normalement son corps de brun-noir, aura un plumage entièrement blanc, des yeux et pattes rouge rosés mais le bec jaune grâce à la présence d'autres pigments (caroténoïdes).
Le merle blanc leucique, c'est-à-dire dont les pigments ont des problèmes pour migrer dans les cellules, pourra présenter seulement quelques plumes blanches ou bien, au contraire, quelques plumes noires résiduelles, avec toutes les possibilités intermédiaires, selon le degré d'atteinte de sa pigmentation. Si les pattes ou le bec peuvent être décolorés également, l'œil, quant à lui, reste noir.
La couleur de ces oiseaux les expose plus à l'attaque des prédateurs. Il faut ajouter que les merles albinos ont une déficience visuelle, sont beaucoup plus sensibles à la lumière et atteignent rarement l'âge adulte, contrairement aux individus leuciques.